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Voici quelques contes et légendes juifs, nous en rajouterons progressivement si vous en connaissez certains envoyez les nous nous les publierons. 

 

LE CORBEAU

UNE VENGEANCE VAINE                         

QUI LE MEILLEUR

L'OR ET LE FER

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LE CORBEAU

 

 

 

Quant  D’ …. créa le corbeau , il le dota non seulement d’ailes puissantes mais aussi de pattes robustes , pour qu’il marche bien sur la terre .

Le corbeau était content de son corps .

Mais un jour il vit passer une colombe et son bonheur s’évanouit .

Comme elle est belle , et son allure gracieuse s’émerveilla t’il .

C’est le pas d’un oiseau altier et non d’un lourdaud comme moi.

Le corbeau suivait de yeux la colombe , s’efforça en cachette d’imiter ses pas .

Il prit un air majestueux et superbe , se pavana mais n’étant pas habitué à pareille démarche , trébucha soudain et se cassa une patte.

Tous les oiseaux se moquaient de lui , et le corbeau dans son humiliation ne souhaitait plus que pouvoir marcher comme avant.

Enfin il fut  guéri., il se leva et voulut faire le premier pas mais hélas ! il avait oublié sa démarche d’antan et ne savait pas non plus faire comme la colombe.

Il se mit donc à sauter sur la terre , et continue à sauter jusqu'à ce jour .

C’est ainsi qu’il est dit : « A vouloir trop grand bien , on risque de perdre le sien ».

   

 

UNE VAINE VENGEANCE

 

Un oisillon du bord de mer voulait construire son nid .

Il se mit au travail à  marée basse apportant sur le rivage des brindilles , des petites plumes et des feuilles mortes .

Mais alors qu’il venait de rassembler tout ce dont il avait besoin pour sa construction , la mer commença à monter .

Bientôt elle fût haute et les vagues balayèrent tout ce que l’oiselet avait ramassé à grande peine .

Il en fut très irrité .

Je me vengerai de la mer s’écria t-il ; ce qu’il entreprit de faire aussitôt.

Prenant dans son bec une goutte d’eau , il l’emporta sur la terre ferme et la laissa tomber : puis il prit un peu de sable qu’il jeta cette fois dans la mer et répéta cette chose jusqu'à que la lune apparût au firmament .

Au bout de quelque jour de travail l’oisillon était épuisé , il se reposait sur le rivage , observant les flots et impatient de reprendre des forces afin d’accomplir sa vengeance , lorsqu’un autre oiseau vint se poser près de lui disant ; je t’observe depuis un bon moment , et je te plains de tout mon cœur.

Tu peux te venger mais la colère est très mauvaise conseillère .

Quant bien même tu déploierais toutes tes forces travaillant jour et nuit ,tu ne détruirais jamais la mer  .

Par contre , si tu te mets au travail avec de bonnes intentions , tu seras récompensé du plus petit effort.

Tirant les leçon de ces paroles ,l’oiselet s’envola vers la terre où il construisit bientôt un joli nid.

 

 

 

 

  QUI EST LE MEILLEUR

Les arbres d’une forêt se moquaient un jour des arbres fruitiers : Comme vous êtes minables et misérables ! leur disaient –ils.

Vous êtes petits , tapis dans la plaine et quand le vent souffle , on vous entend à peine murmurer.

Nous par contre , regardez comme nous sommes élancés et comme nos branches bruissent joliment !

C’est en vain que vous vous vantez , répondirent les arbres fruitiers .

Nous poussons certes modestement dans la plaine , et nos couronnes ne peuvent se comparer aux vôtres , pourtant les gens nous apprécient plus que vous .

Ils s’occupent de nous et nous soignent, car nous leur donnons des fruits savoureux.

Mais vous vous ne savez que vous élever dans le ciel en étalant votre beauté .

A quoi vous sert –elle , cependant si personne ne veut de vos fruits ?

Les arbres de la forêts promirent ne plus jamais les offenser.

 

 

L’OR ET LE FER

 

 

L’or s’en alla un jour dans le monde .

Il marchait depuis longtemps, lorsqu’il entendit non loin de la route des plaintes et des soupirs .

 Qu’est ce que c’est ?

Se demanda t-il.

En s’approchant , il découvrit une forge  dans laquelle un forgeron frappait du fer chauffé à blanc à l’aide d’un grand marteau .

Le fer gémissait sous les coups et sa souffrance était sans fin.

Pourquoi te lamentais ainsi demanda l’or au fer .

Tous les métaux sont frappés ; même toi , l’or précieux , je subis le même sort.

Les gens me recherchent avidement , mais l’on me bat tout comme toi .

Comment peux tu comparer nos destin ? soupira le fer amèrement. 

Je suis il est vari un métal comme toi , mais il y  une différence entre nous .

Ce n’est pas l’or qui te frappe mais le fer, et souffrir à cause d’un étranger est chose courante .

Mais moi c’est le marteau en fer qui me bat c’est donc mon propre frère qui me bat et aucune douleur ne peut se comparer à celle ci.