Voici quelques contes et légendes juifs, nous en rajouterons progressivement si vous en connaissez certains envoyez les nous nous les publierons.
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LE
CORBE
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UNE
VAINE VENGEANCE
Un oisillon du bord de mer voulait construire son nid . Il se mit au travail à marée basse apportant sur le rivage des brindilles , des petites plumes et des feuilles mortes . Mais alors qu’il venait de rassembler tout ce dont il avait besoin pour sa construction , la mer commença à monter . Bientôt elle fût haute et les vagues balayèrent tout ce que l’oiselet avait ramassé à grande peine . Il en fut très irrité . Je me vengerai de la mer s’écria t-il ; ce qu’il entreprit de faire aussitôt. Prenant dans son bec une goutte d’eau , il l’emporta sur la terre ferme et la laissa tomber : puis il prit un peu de sable qu’il jeta cette fois dans la mer et répéta cette chose jusqu'à que la lune apparût au firmament . Au bout de quelque jour de travail l’oisillon était épuisé , il se reposait sur le rivage , observant les flots et impatient de reprendre des forces afin d’accomplir sa vengeance , lorsqu’un autre oiseau vint se poser près de lui disant ; je t’observe depuis un bon moment , et je te plains de tout mon cœur. Tu peux te venger mais la colère est très mauvaise conseillère . Quant bien même tu déploierais toutes tes forces travaillant jour et nuit ,tu ne détruirais jamais la mer . Par contre , si tu te mets au travail avec de bonnes intentions , tu seras récompensé du plus petit effort. Tirant les leçon de ces paroles ,l’oiselet s’envola vers la terre où il construisit bientôt un joli nid. |
Les arbres d’une forêt se moquaient un jour des arbres fruitiers : Comme vous êtes minables et misérables ! leur disaient –ils.
Vous êtes petits , tapis dans la plaine et quand le vent souffle , on vous entend à peine murmurer.
Nous par contre , regardez comme nous sommes élancés et comme nos branches bruissent joliment !
C’est en vain que vous vous vantez , répondirent les arbres fruitiers .
Nous poussons certes modestement dans la plaine , et nos couronnes ne peuvent se comparer aux vôtres , pourtant les gens nous apprécient plus que vous .
Ils s’occupent de nous et nous soignent, car nous leur donnons des fruits savoureux.
Mais vous vous ne savez que vous élever dans le ciel en étalant votre beauté .
A quoi vous sert –elle , cependant si personne ne veut de vos fruits ?
Les arbres de la forêts promirent ne plus jamais les offenser.
L’OR
ET LE FER
L’or s’en alla un jour dans le monde . Il marchait depuis longtemps, lorsqu’il entendit non loin de la route des plaintes et des soupirs . Qu’est ce que c’est ? Se demanda t-il. En s’approchant , il découvrit une forge dans laquelle un forgeron frappait du fer chauffé à blanc à l’aide d’un grand marteau . Le fer gémissait sous les coups et sa souffrance était sans fin. Pourquoi te lamentais ainsi demanda l’or au fer . Tous les métaux sont frappés ; même toi , l’or précieux , je subis le même sort. Les gens me recherchent avidement , mais l’on me bat tout comme toi . Comment peux tu comparer nos destin ? soupira le fer amèrement. Je suis il est vari un métal comme toi , mais il y une différence entre nous . Ce n’est pas l’or qui te frappe mais le fer, et souffrir à cause d’un étranger est chose courante . Mais moi c’est le marteau en fer qui me bat c’est donc mon propre frère qui me bat et aucune douleur ne peut se comparer à celle ci. |