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Notre synagogue accueille de nombreux fidèles d'origine tunisienne ,voici quelques coutumes.

Nous en rajouterons souvent.

 

LA BILADA

LA HANA

 

 

 

LA BILADA

 

Dés la naissance d’un garçon ou le plut tôt possible on accroche sur la porte  de la chambre du nouveau né une feuille de protection du nouveau né et de l’accouchée.

L’origine de cette feuille remonte au Baal Chem Tov.

Elle a été complétée par une incantation écrite par le hida, par les bénédictions de la Mila et  et par quelques symboles connus en Tunisie .

La première feuille ,ouarkat el nafcha semble avoir été publiée par Rabbi Eliaou Hay Guez, l’auteur du Ze Achoulan.

On ne doit pas inviter formellement les participants mais faire savoir que la Mila aura lieu tel jour à telle heure car une défection serait grave pour son auteur.

On a l’habitue de prépare avant la Bilada , la MARTBA  dans la pièce ou aura lieu la circoncision :

Sur un siège recouvert de beaux foulards , on dépose des livres sacrés, un tanakh, des livres de Zohar, qu’on laissera 3 jours comme la chaise de la Mila(ZE Achoulan page 272)

La veille de la circoncision , donc le septième soir est appelé BILADA par les juifs de Tunisie .

Ce nom est une transformation du mot espagnol vélada(veillée).

Cette nuit est consacrée à l’étude de la Thora et du Zohar, et  l’occasion  d’une petite fête , qui se déroule toujours à cette date même si la mila est repoussée.

Le « Tolot Hakmé Tounis » (page 70 ) précise les parties du talmud étudiées à cette occasion .

L’origine de cette coutume remonte à une aventure survenue à rabbi Semah Sarfati , le premier des grands rabbins de Tunis du 17em siècle.

C’est le grand rabbin Azoulay , le Hida qui le dit dans son livre « Chem Aguedolim »

Rabbi Semah Sarfati , bénie soit la mémoire du Juste  , était alité depuis deux ans pour cause de maladie au moment où lui est apparu le prophète Eli qui lui promit que s’il s’engageait a étudier la Thora dans une maison où allait se dérouler une circoncision, il serait guéri sur le champs ! et il fut effectivement guéri.

Désormais , le célèbre rabbin se rendait systématiquement dans la maison de chaque nouveau né male et y étudiait la Loi divine.

Depuis lors , les juifs de Tunisie ont grand soin de respecter la tradition de la Bilada tant en Israel qu’en diaspora. 

Au cours de cette cérémonie ,la famille reçoit de nombreux invités qui chante le traditionnel Bar Yohai.

   

 

 

LA HANNA  

 

Huit jour avant le mariage à lieu chez les juifs de Tunisie la Hanna une fête qui permet de rassemblée les deux familles.

Au cour de cette soirée la mère du fiancé prépare du Hénné et le place dans la main droite de la fiancée à l’aide d’une pièce d’argent ou d’or entourée par un ruban rouge.

Le Mikchkénot aroim (lettre Hé page 103) dit que c’est le début des festivités du mariage et par cet acte que la fiancée entre dans sa future famille.

Plusieurs rabbins de Tunis ont trouvés dans le mot HANNA un acronyme aux trois commandements fondamentaux de l’épouse : HALLA , NIDA, ADLAKAT ANER(chabbat)